Non à l'Antenne Relais sur l'Eglise ou sur le Cimetière

Publié le par Cécilia Wallez

En 2000, une convention entre Bouygues Télécom et la Mairie a été signée aux fins d'installer une antenne relais de téléphonie mobile dans le clocher de notre église.

Alors qu'il aurait été justifié que la population soit informée et consultée pour la mise en place d'un tel dispositif, rien n'a été fait.

Dans ladite convention, il n'est fait état, à aucun moment, du principe de précaution. 

En 2006, Monsieur Eric Bellahoues apprend par hasard la pose de l'antenne relais, il fait alors circuler une pétition que signent près de 300 foyers. Cette pétition est envoyé à la Mairie avec les résultats d'études scientifiques qui font état de risques pour la santé des riverains des antennes. Pas de réponse du maire à l'horizon.

Il faudra attendre le mois d'aôut 2007, pendant les congés d'été, pour voir, ou plus exactement chercher et trouver un panneau de permis de construire caché sur le côté de l'église.  L'huissier, envoyé par l'opérateur, venu constater l'affichage dudit permis n'a même pas réussi à le trouver ! Des Maffliérois l'ont alors placé devant l'église.

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La Mairie argue le fait que "la population a été avertie et des réunions organisées" (c.f. : article du Val d'Oise Matin du 14 aôut 2007). Faux : la mairie a bien lancé une réunion mais elle a été organisée en 48 heures et une affichette a été posée à la boulangerie. Aucun tract ni courrier n'a été envoyé à la population. Personne n'a été prévenu.



Devant ce push électromagnétique, Eric Bellahoues a alors décidé de constituer une association avec quelques Maffliérois : Maffliers Environnement. Je l'ai personnellement rejointe en septembre puisque j'avais déjà pris position publiquement sur le fait que je faisais partie des Maffliérois qui ne désiraient pas l'antenne dans le clocher, aux portes de l'école, de la maison de santé et sous nos têtes. Cette association est complètement indépendante de Maffliers 2008.

Maffliers Environnement a déjà fédéré un bon nombre de Maffliérois qui, compte tenu de l'obstination incompréhensible de la Mairie à poursuivre ce projet, sont devenus adhérents. L'association a déjà collecté des fonds afin de constituer avocat. 

Le 25 septembre 2007, Maître Romagnino a envoyé un recours gracieux simultanément à Mr le Maire et à Bouygues Télécom.

Le 15 octobre dernier, un courrier en recommandé a été adressé à Monsieur le Maire, dans lequel l'association demandait un rendez vous afin de se présenter et de recueillir sa position. A ce jour, ce courrier est resté lettre morte.

Le 26 Octobre 2007, alors que la question n'était pas à l'ordre du jour, mais voyant ma présence au conseil municipal, il a été débattu du problème de l'antenne. Monsieur le Maire a indiqué oralement qu'il avait demandé de casser le permis de construire accordé à Bouygues Télécom. Il a dit attendre le feu vert de la DDE (Direction Départementale de l'Equipement). Seulement, nous avons essayé de joindre à maintes reprise la DDE et cet organisme n'a voulu nous donner aucune information. Monsieur le Maire a fait lecture, pendant cette réunion de conseil municipal, de la lettre de Bouygues Télécom qui estime que le recours gracieux est infondé. Cependant, Monsieur Lemoigne, Conseiller Muncipal, a précisé que la demande de Maffliers Environnement serait respectée stricto sensus. Pourtant, il faudra qu'un autre conseiller municipal pousse le Maire dans ses retranchement pour apprendre au final que l'antenne sera déplacée dans un terrain près du cimetière. Monsieur le Maire ira même jusqu'à faire de la désinformation en précisant que Monsieur Bellahoues a demandé, je cite : " à ce qu'on refile l'antenne à nos voisins" ! C'est faux, dans tous les courriers établis par l'association Maffliers Environnement, il est spécifié que nous ne souhaitons pas l'antenne sur nos têtes, nous ne sommes pas contre, nous souhaitons simplement qu'elle soit hors des zones d'habitations.

Maffliers Environnement a donc constitué avocat et continuera son action judiciaire. Vous pouvez toujours rejoindre l'association sise 7 rue de la Mairie à Maffliers, ou appeler son président, Monsieur Eric Bellahoues au 01-34-69-91-21.

Maffliers a déjà une antenne gigantesque située au Poirier Rouger et les riverains se plaignent de maux de tête, d'insomnie, de troubles de mémoire, etc. Il est temps de comprendre que le principe de précaution doit être pris en compte.

Je vous invite à consulter les sites suivants :

http://next-up.org/

http://nextup.org/divers/France3OnPeutToujoursSentendreLesAntennesRelaisQuiFontPeurAvecCommentairesNextUp22092007.php

http://next-up.org/divers/France3PeripheriquesAntennesRelais14042007.php

http://www.priartem.com/

http://home.scarlet.be/~tsf94646/001/index.htm

http://www.criirem.org/

http://www.ablis-pylones.org/

 Quelques articles : 

Colloque, le 23 octobre sur les Rayonnements Electromagnétiques : « Des vérités qui dérangent... » - Pollutions électromagnetiques, santé et environnement

La pollution électromagnétique s’accélère. Une véritable fuite en avant, culminant à des niveaux d’exposition du public jamais atteints. Le déploiement du Wimax a débuté dans le Loiret, la région PACA, et dans des villes comme Rouen ou Paris. Le Wifi se diffuse dans les villes, les universités, les écoles. Les téléphones mobiles deviennent hybrides, compatibles GSM, Wifi, UMTS, DVBH...

Risque accru de leucémie infantile, de cancer du cerveau, maladie d’Alzheimer, désordres acoustiques, problèmes neurologiques variés, modification de l’ADN, troubles du sommeil, désorientation des abeilles,... Partout dans le monde, les signaux d’alerte se multiplient mais restent le plus souvent ignorés des autorités sanitaires. Le consensus international des études scientifiques n’est pas celui des institutions.

La Fondation Santé et Radio-Fréquences organise les 24 et 25 octobre 2007 ses premières rencontres scientifiques afin de « faire le point sur les connaissances actuelles, sur les dernières avancées de la recherche et leurs implications pour la société. » Son programme préliminaire est d’une rare vacuité.

Rien par exemple sur les dégâts des ondes sur l’ADN, malgré les travaux de l’étude Reflex connnu depuis 2003. Rien sur les effets du portable sur les enfants, malgré l’étude de cohorte entamée en Lettonie il y a 10 ans et constatant une diminution des capacités cognitives des enfants usagers des mobiles. Rien non plus sur l’électro hyper sensibilité et les recherches faites en Autriche, en Suède et en Grande-Bretagne autour de cette maladie environnementale qui pourrait toucher, à un degré ou un autre, 50 % des personnes d’ici 2017.

C’est pourquoi le (riirem et WWF France organisent à Paris le mardi 23 octobre, un colloque réunissant des chercheurs européens qui feront un point sur leurs travaux traitant des effets biologiques et sanitaires de l’électrosmog.
Le contenu de cette journée ouverte à la presse, au public et aux décideurs, aux entreprises comme aux ONG, va constituer une parfaite introduction aux exposés de la Fondation Santé Radiofréquences. Le Bureau du (riirem
Centre de Recherche et d’Indépendantes sur les Rayonnements Electromagnétiques
Association 1901 N° 0723011863
-1 carrefour de Longchamp -Espace WWF -75 116 Paris
contact@criirem.org - tél : 02 43 21 18 69 - www.criirem.org

« Des vérités qui dérangent... »

Journée scientifique sur les pollutions électromagnétiques

Programme du Mardi 23 octobre 2007

 11:00 : Conférence de presse. Rapport Bioinitiative, Interphone France, Wimax
 12:30 : Repas
 15:00 : Communications et présentations scientifiques
O. Johansson : Electrohypersensibilité : état des lieux


SFR débranche une antenne-relais située dans une école

La commune de Ruitz dans le Pas-de-Calais demandait le démantèlement d'une antenne-relais dans un établissement scolaire. L'opérateur a suspendu son fonctionnement.

Arnaud Devillard , 01net., le 30/11/2005 à 18h20

C'est « dans un souci d'apaisement », dixit un communiqué publié le 29 novembre, que SFR a décidé d'interrompre les émissions de l'une de ses antennes-relais, dans le Nord-Pas-de-Calais. Placée depuis octobre 1998 dans la cour d'une école du village de Ruitz (1600 habitants), l'antenne suscitait une grande inquiétude depuis que deux élèves de 4 et 6 ans avaient été atteints par un cancer. Devant l'emballement médiatique qui se profilait, l'opérateur a décidé de la suspension des émissions. Elle est effective depuis ce mercredi 30 novembre à midi, constatée sur place en présence de l'opérateur et d'un huissier.

Mais l'affaire ne se termine pas là. Une pétition lancée par les parents d'élèves depuis ce week-end demande bien l'arrêt des émissions, mais aussi, dans un deuxième temps, le démantèlement et, à terme, la disparition pure et simple de toute antenne-relais dans le village de Ruitz. En fait, Ruitz ne rend par formellement l'installation de SFR responsable des cas de cancer sur les deux enfants. La pétition invoque le « principe de précaution ». Selon ses organisateurs, les résultats contradictoires des études réalisées jusque-là sur la nocivité de ces antennes ne permettent pas d'affirmer quoi que ce soit en la matière.

lancement d'une enquête sanitaire

De son côté, si SFR a préféré éviter toute polémique en arrêtant rapidement le fonctionnement de son installation, il tient à rappeler dans son communiqué que « les autorités sanitaires, tant en France qu'à l'étranger, écartent l'hypothèse de risques pour la santé des populations vivant à proximité des antennes relais ». Et s'il déclare vouloir continuer à discuter avec la mairie, c'est pour « trouver une solution pour rétablir le fonctionnement normal du service de téléphonie mobile sur la commune ».

L'antenne sera en tout cas remise en service lundi 5 décembre, le temps d'effectuer des mesures de rayonnement des émissions. Quant aux pouvoirs publics, le sous-préfet a promis aux habitants de Ruitz le lancement d'une enquête sanitaire. Celle-ci devrait prendre au moins un an. Mais les associations Priartem et Agir pour l'environnement, qui soutiennent les parents d'élèves de Ruitz, demandent dans un communiqué « le démontage immédiat de l'antenne-relais, sans attendre les résultats » . Les deux associations s'étaient engagées dans une affaire similaire en 2002, à Saint-Cyr L'Ecole. Elles avaient dénoncé la méthodologie de l'enquête sanitaire qui en avait découlé.

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Signaux d'alarme pour les mobiles
Sommes-nous les cobayes de la téléphonie mobile ? Le lien entre l'exposition à des antennes-relais et l'augmentation du risque de cancer est établi. Un nouveau site internet présente ces études.
SCHOUNE,CHRISTOPHE
mardi 03 octobre 2006, 11:06
 
Les micro-ondes pulsées peuvent nuire à la santé. » Qui sait si d'ici quelques années les vendeurs de portables ne se verront pas imposer d'apposer cet avertissement sur les GSM. Avec, à la clef, des images de tumeurs au cerveau en guise d'image d'alerte réjouissante.
En tout état de cause, l'impact des antennes de stations relais de mobilophonie, vecteurs du bain électromagnétique dans lequel nous marinons en permanence, a fait l'objet ces deux dernières années d'une série d'études « indépendantes » des plus préoccupantes pour la santé humaine. Nous sommes à mille lieues des résultats globalement négatifs et du discours rassurant des études opposées par les opérateurs.
 
« Il n'est pas inintéressant de remarquer l'influence potentielle de la source de financement sur les résultats, comme le démontre pour la première fois l'étude Huss qui vient de sortir sur le sujet », expose Jean-Luc Guilmot, administrateur de l'association Teslabel. Sensible à ces questions, ce bioingénieur vient de passer six mois à éplucher 300 études sur cet épineux problème. La substantifique moelle de cet imposant travail est accessible sur un nouveau site dont le parti pris pour l'application du principe de précaution est clair (1).
« Une trentaine d'études épidémiologiques sur l'incidence d'antennes-relais sur la population mettent en évidence des effets négatifs sur la santé animale et humaine ou sur le bien-être, poursuit Jean-Luc Guilmot. Ces études montrent des effets de perturbation du sommeil, de fatigue, d'irritabilité, de problèmes cardiovasculaires, hormonaux, de changements au niveau de la formule sanguine, de modification de l'activité électrique du cerveau, voire chromosomique... »
 
N'en jetez plus ? Fil conducteur de toutes ces études, des effets conséquents sur la santé de groupes d'habitants ont été mesurés alors que le niveau des champs électromagnétiques était parfois en dessous des normes des pays les plus sévères. « Dans le cas de l'étude Hutter, réalisée voici peu en Autriche, des troubles de santé apparaissent dès 0,1 V/m, la limite la plus basse jamais aussi clairement mise en évidence dans une étude », remarque notre interlocuteur.
Plus inquiétant encore, le lien entre l'exposition des riverains à des antennes relais de téléphonie mobile et l'augmentation élevée du risque de cancers est établi dans plusieurs cas (Saint-Cyr-l'École en France, Usfie en Israël...), rapporte le docteur Roger Santini, dans une synthèse réalisée sur l'état de la question.
C'est aussi le cas de l'étude Eger réalisée auprès de 1.000 patients des médecins de la ville de Naila, en Allemagne. Les résultats montrent que la proportion de nouveaux cas de cancer est significativement plus élevée parmi les patients qui ont vécu les 10 dernières années à une distance inférieure à 400 mètres des sites d'émetteurs cellulaires. Les auteurs constatent encore que le risque relatif de contracter un cancer a triplé entre 1999 et 2004.
Alors que la communauté scientifique a multiplié les appels à la prudence, le gouvernement fédéral adoptait l'an dernier des normes sept fois plus élevées (20,6 volts par mètre) que celles recommandées par le Conseil supérieur d'hygiène (3 V/m). À l'Institut belge des postes et des télécommunications, on remarque que plus de 80 % de stations émettent en dessous de 3 volts par mètre. Mais même ces 3 volts apparaissent trop élevés pour de nombreux acteurs qui prônent un maximum de 0,6 volt dans l'état actuel des connaissances.
« Une prise de conscience de la dangerosité de la technologie employée dans la téléphonie mobile est urgente, concluait en mai Roger Santini, décédé depuis lors, dans son dernier article consacré à la question. Il convient dès à présent d'appliquer le principe de précaution et de mettre en oeuvre d'autres mesures de radioprotection. » 

 http://www.lesoir.be/la_vie_du_net [...] edie.shtml

 

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